Le chef Augusto Garcia Santos change de cap. Il passe de l’Italie au Brésil. Finito Augusto, bem-vindo Doppio !
Avant de réussir son programme arts culinaire et management de la restauration à l’Institut Paul Bocuse (promotion 2009), Augusto Garcia Santos était commercial Fiat au Brésil, où il est né. Reconverti en chef-cuisinier, et après des passages chez Troisgros, fou de Japon et d’Italie, et des ultramontaines trois-étoiles Nadia Santini (Dal Pescatore) et Enoteca Pinchiorri – il a tout appris de sa grand-mère italienne – il ouvre son propre restaurant Augusto, rue Neuve (Terreaux) le 18 juin 2012.

Il y pratique une cuisine régionaliste, axée sur le terroir, subtilement contemporéanisée. C’est une agréable révélation pour Lyon Capitale . « Andante con gusto. Allant avec goût. En musique classique, il s’agit d’un mouvement lent et expressif d’une symphonie, d’une sonate ou d’un opéra (andante), dont l’auteur en fait une interprétation pleine de distinction et de charme (con gusto). Dans le sens exact italien, con gusto veut dire voluptueusement. Chez Augusto, le nouveau restaurant transalpin de Lyon, la cuisine joue sur ce registre. »

Sept ans plus tard, quasiment jour pour jour, Augusto Garcia Santos change de cap et nous emporte dans ses valises, au Brésil, ses terres natales. Le restaurant, toujours au 6 rue Neuve (1er, Terreaux), s’appelle désormais Doppio.
On vous en dit plus bientôt.
PAR GUILLAUME LAMY source : LYON CAPITAL
Augusto Garcia Santos est Brésilien, originaire de Sao Paulo. Mais c’est en Europe qu’il a fait ses classes, décidant de s’exiler pour apprendre à la bonne école de l’Institut Paul Bocuse. Après avoir fréquenté les cuisines de Jean-Claude Péquet, à Lyon, puis celles de Michel Troisgros, à Roanne, il s’envole à nouveau. Direction l’Italie, à l’Enoteca Pinchiorri de Florence, où il peaufine son art sous la houlette de la grande Anne Féolde, l’une des rares femmes trois étoiles sur la planète. Il en rencontre une autre, Nadia Santini, dans le restaurant lombard, Dal Pescatore, où elle officie avec son père Giovanni. C’est de ce séjour en Italie qu’il puise l’inspiration pour ouvrir enfin son restaurant lyonnais, mélangeant savoir-faire à l’ancienne et modernité de sa jeunesse. Tout est fait maison, pâtes, bien sûr, mais aussi gressins et foccacias. On craque pour les grosses ravioles farcies avec du paleron de bœuf et de la chair à saucisse maison, pour les risottos, tels celui à la puntarelle, pancetta et burrata, ou pour les spaghettis de courgettes aigre-doux, mousseline de fenouil, jambon italien et œuf mollet pané. ( la fourchette.com)